Août 2020

  • Le 06/08/2020
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Chevêche d'athena

Enfin les affaires reprennent, passé toutes ces turbulences endémiques, je retrouve mes bonnes méthodes de travail afin de réaliser des images et ce n'est pas pour me déplaire.

Sorti du confinement, je voulais tout faire, toutes les belles espèces qui m'avaient tant manqué pendant toutes ces semaines de restrictions mais les mauvais résultats ne se sont pas fait attendre, entamant mon moral indestructible en temps normal, courir plusieurs lièvres à la fois, c'était ça l'erreur.

Il fallait réagir et reprendre les bases, cibler une espèce et ne plus la lâcher, y être tous les jours, dans l'affût, en place à 4h30 du matin, malgré l'hygrométrie intenable, les moustiques, le mal de dos, la vase, avec l'impression de ne jamais connaitre une nuit de sommeil normale.

Depuis le jour où j'ai repris mes fondamentaux, les résultats ne se sont pas fait attendre, j'ai ciblé un oiseau hyper farouche, que l'on voit souvent au hasard d'une sortie, mais là, j'étais vraiment motivé à bosser le discret bihoreau gris, échassier bien présent sur le département aux moeurs crépusculaires.

Heureux d'avoir pu faire des centaines d'images dans les belles lumières rasantes du jour naissant, j'ai découvert un oiseau attachant, craintif à la moindre alerte lorsqu'il entend le cri d'une buse, chassant sans relâche petites anguilles, alevins et autres écrevisses.

Je vous le dis, en toute situation compliquée, il ne faut pas hésiter à reprendre les fondamentaux, c'est la leçon que je retiendrais de cette drôle de période.

Bonnes vacances amis de la nature sauvage et à bientôt pour de nouvelles aventures.
Héron cendré